... 6 ans ...

 

Soutenu du bout du regard, le sourire est timide, les joues rosées d'impression, le cœur bat à tout rompre... Au fond de tes yeux noirs insondables, je lis des choses irracontables, et qui me sont cependant susurrées au creux du coeur... Au fond de ton regard sauvage de méditerranéen, je vois tellement de beauté, d'impossibles chansons, de merveilles qui dorment enfouies en toi... Dans la folie de tes cheveux d'ébène je vois les cyclones et les tempêtes qui se déchaînent en toi bien souvent... Les boucles  enroulées autour de mes doigts s'amusent comme ces tornades et ces coups de vent qui s'éveillent quand le temps est trop sec et trop chaud. Ta main caramel se pose sur la mienne, pâle si pâle! Blanche rosée, trop pâle pour la saison de la fin d'été mais qui ne supporte que si peu le soleil... Le contraste est étrange, mais troublant, tout comme tes cheveux et les miens, lorsqu'emmelés, ils trainent sur l'oreiller, blondeur foncée éclaircie par l'eau de mer et noir intense épais et doux, au parfum musqué du sud... Je passe ma main sur ta joue, imberbe et délicate, sur tes traits fins, ton nez aquilin et racé, je parcours du bout des doigts les dessins tumultueux du cartilage alambiqué de tes oreilles, de ton front déjà marqué, mais de façon si sensuelle... De tes lèvres fines, rouges carmin, découvrant au détour d'un sourire des dents blanches parfaitement alignées... Pas d'obstacle, juste une douceur réciproque. Et je voudrais te connaître dans le noir le plus profond, savoir que tu es beau sans même ouvrir les yeux... Je sais maintenant, je saurai faire ton portrait dans la terre glaise, je connais chaque recoin de toi. Je sais chaque soubresaut de ton regard de sauvageon que je sais apprivoiser du bout du coeur. Je reconnaitrais ton odeur parmis celles du monde entier, odeur suave et sucrée, parsemée d'envie... Phéromone que je sens comme si elle vivait, je te reconnaitrais n'importe où, les yeux bandés... Je te sais comme tu me sais, en six ans, que de chemin parcouru... Et il m'en reste tellement à apprendre de toi... Malgré... Tout... Je veux encore apprendre. Laisse moi juste le temps... D'avoir encore l'envie... Le temps, d'un souffle... D'une demie mesure, une blanche sur notre portée... Juste un soupir, et ne t'en fais pas, je ne partirai pas loin, je reste là, mon cœur posé près du tien, bélier impatient près du taureau fougueux... Reste là, que je te regarde un peu... Ferme les yeux, et ressens mon coeur. Lui seul est à toi... Le reste n'est qu'éphémère vision... Que j'aime parcourir du bout des doigts. Tu es beau. Tu es toi. Et je t'aime.

♥Amélie ©

Comments

[Ganousha]

Coucou miss,

J'espère que tu vas bien. Je n'arrive pas à déterminer si ce texte est dédié à Mika ou Faufau. Je suis nulle.

[dinou]

Coucou toi !!!

J esper que vous aller bien

Bonne fete des mamans ! Quel temsp fait ila Lille chez nous c'est aps top ...

bizzz

[sensibilis]

j'espère qu'il l'a appréciée, cette déclaration... Beaucoup d'hommes se damneraient pour lire de telles paroles...
Toujours dans la retenue et le détail, ton style est à publier, pense un jour à le faire, tu serais surprise du résultat.
Bonne nuit.
Gilles.