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๑۩۞۩๑ Oº°‘¨ Amel ¨‘°ºO ๑۩۞۩๑
1 novembre 2007

... Trop Plein ...

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Vous revoilà… Enfin… Mes amis, seuls amis, uniques amis qui de loin en loin ont toujours été là pour moi… Chers mots, perdus quelques semaines, angoisse terrible devant une feuille blanche, que je m'empresserai volontiers de gribouiller de vous, jetés au hasard, sans but, juste pour déverser mon trop plein, ce qui m'étouffe, ce qui se retient, ce qui me rend presque apathique… J'avais peur que vous ne soyez plus là, que vous m'ayez fuis, fidèles compagnons de fortune et d'infortune, ersatz de vie, ersatz d'envie, et besoin irrépressible pour exprimer mes émotions d'autiste, perpétuelle antithèse de ce monde si laid! Vous avez toujours été là, quand j'étais seule, quand je ne l'étais pas, pour exprimer l'amour, la haine, l'envie, le souvenir, la grandeur, la petitesse d'un moment de vie qui m'échappera forcément à un moment ou à un autre… Lettres associées, syllabes chantantes, construction chaotique suivie et adorée par moi, je vous ai tellement portés aux nues, tellement adulés, tellement choyés, même si je ne vous connais pas tous, même si chaque jour m'en apporte de nouveaux, même si j'en apprendrai jusqu'au dernier instant… Chers mots qui réussissent toujours à me sortir de ma léthargie, qui réussissent à me faire grandir, en qui je puise tant, tellement plus qu'en chaque être humain… Je reste encore à terre, écrasée par le poids des responsabilités que j'aimerai fuir, encore et encore, dans la nuit, dans le jour, dans le café ou les petits ersatz qui rendent le quotidien moins rude, moins gris, moins… vide… Vous remplissez mes pages de ce qui ne remplit pas ma réalité, de ce qui ne fait pas mes jours, vous aidez mon monde à se construire, j'aimerai dire tout ça, mais j'en suis bien incapable, j'écris… Je l'aime, vous le savez! J'en suis retournée de me sentir si faible et vous, seuls confidents, pouvez traduire ce que je ressens, alors que je serai bien incapable de le retranscrire de vive voix… Pourtant, au moment où j'écris, je voudrais pouvoir le dire, parce que je sais que c'est important, de pouvoir dire aux gens qu'on les aime, mais je ne sais pas, ou peut être ne sais simplement plus… Vous êtes toujours près de moi, aux moments pénibles, aux moments gais, pour m'aider à lisser tout ça, pour m'aider à adoucir la courbe qui monte et descend… Foutu trouble qui me rend si bizarre aux yeux de certains, alors que ce n'est pourtant pas faute d'essayer de le combattre… Foutu trouble qui me rend parfois complètement indifférente, et à d'autres tellement touchée… Foutu  cerveau qui emmagasine tellement de choses inutiles alors que je ne me souviens même plus de voix qu'il me ferait tellement chaud au cœur de réentendre… J'écris, parce que je crie chaque fois plus fort à l'intérieur, et que j'ai peur un jour que tout ne se taise, j'écris parce que je me suis tue trop de temps, j'écris parce que je vis, et que j'ai envie de vivre encore et encore… J'écris, et parfois je reste conne devant la feuille parce que vous refusez de sortir, vous refusez de me traduire, vous refusez de me servir… Seuls alliés, vous savez me dire que vous m'aimez, vous… Vous savez me dire à quel point je suis importante… Si j'avais réellement ce potentiel qui me rend parait il particulière, si j'étais 'quelqu'un de bien', aurai je besoin de hurler par écrit au lieu de sortir ce que j'ai en moi par la voix des airs… Par cette parole qui me frustre, qui me rend encore plus bête, qui me rend encore plus puérile, qui me rend tellement sotte parfois… J'ai froid, il est tard, je pense, je pense encore, je pense toujours… Je me vois en train d'écrire un poème sur noël, j'ai quoi… 8 ans? Les phrases me plaisent, elles chantent, elles coulent sur la feuille, naissent sous mes doigts… Je ne sais pas ce que c'est, mais cette mélodie fait naître sous mes yeux mes premiers quatrains… Je ne sais pas qu'ils me suivront, ces airs mélodieux qui vous encensent, sans chanson, mais avec tellement de simplicité que parfois s'en est trop, je dois poser le stylo, je dois poser mon esprit, qui s'emplit, qui s'emplit… de mots, de vous, de vos espoirs qui ne me déçoivent jamais… Je m'enfuis, je suis une autre, je vis, je suis… Vous coulez en moi mieux qu'un fleuve, vous partez d'un point culminant en mon esprit, si haut que vous en tombez plus vigoureux encore… Sur ces cimes, vous naissez, sur les flancs de ma mémoires vous passez, de chemins en chemins, de crêtes en crêtes, de ruisseaux en ruisseaux, petits, seuls, vous vous assemblez toujours plus nombreux, pour enfin vous déversez avec fougue et puissance dans ce fleuve continu qui abreuve sans cesse mes pensées… Flot incessant, pensées multiples instantanées, mélange d'hier d'aujourd'hui de demain, mélange de genre, d'auteurs, de vies éparses, mélange, encore, mélange toujours… Besoin constant de me justifier de vivre, besoin constant de me justifier d'avoir ma place, besoin de vous voir pour me sentir pleinement moi… Besoin de poser sur chaque chose un mot, de le voir écrit, sinon il n'a plus de sens, sinon, il s'enfuit! Témoignage de ce qui fera mon hier, vous êtes aujourd'hui ce qui me garantit mes lendemains… J'ai aimé son orthographe, sa grammaire, sa ponctuation avant même de le voir… J'ai aimé ses mots… Tout comme j'aime les miens… J'ai l'esprit empli d'odes, emplie de ce besoin d'encenser, avec la parole je ne peux pas… Alors j'écris… Parce que j'aime la vie, j'aime ce que j'ai fait, j'aime ce que je suis, j'aime ce qu'il est. J'écris, parce qu'hier, j'avais peur, mais aujourd'hui j'ai envie d'un demain souriant. Il est presque six heures du matin. Vous m'avez prise en traître, mais vous m'avez manqué! Je voudrais tant lui dire, mais je ne saurai que l'écrire… Croyez vous qu'avec votre pouvoir, ce pouvoir si particulier que vous avez, vous, les mots… Croyez vous qu'il comprendra?...

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Continue de positiver<br /> A tout bientôt
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